Remplissez un pot de confiture d’eau et demandez aux élèves ce qu’ils voient. Ici, ils voient à travers le pot. Rajoutez-y une cuillère de bicarbonate de soude, mélangez et demandez-leur à nouveau s’ils peuvent voir à travers ? C’est flou, c’est brumeux. Mais après une minute ou deux, demandez-leur de regarder à nouveau le pot : l’eau s’est calmée et le bicarbonate de soude commence à descendre au fond du pot. Attendez encore un petit peu et tout le bicarbonate sera au fond du pot et l’eau sera redevenue transparente. Le bicarbonate de soude est à l’eau ce que nos pensées et émotions sont à notre esprit. Comme le bicarbonate de soude, nos pensées et émotions peuvent rendre notre esprit nuageux. Plus nous nous concentrons sur notre respiration, plus nos pensées et émotions se calment et deviennent silencieuses et donc notre esprit devient clair. Tout devient plus clair lorsque nos pensées et émotions se taisent.
Vous pouvez utiliser cette métaphore pour expliquer par la suite aux élèves les exercices 2, 3 et 4. Similaire à cette métaphore, Richard Davidson de l’université de Wisconsin a développé « Le bocal à esprit ». Dans ce bocal se trouve de l’eau, de la glycérine et des paillettes (le même mélange qui se trouve dans ces boules de neige qu’on a quand on est enfant, qu’on retourne pour que la neige tombe). Les élèves mélangent le bocal et regardent les paillettes agitées tomber petit à petit au fond du bocal. Les paillettes sont comme les pensées et on peut alors dire aux élèves « Il n’y a pas de mal à ce que votre esprit soit agité par des pensées et des émotions, c’est dans sa nature d’être agité, tout comme la boule de neige ».